Causerie du 19 février

Hier, Claude CARTON nous a présenté la vie et l’oeuvre de Simon COCU.

Ce peintre ardennais est né en 1925 à Neufmanil.

Il est entré à l’école à 4 ans car à cette époque tant qu’un enfant ne savait pas lire il n’entrait pas en classe primaire. Il était bon élève et n’a suivi aucune formation au niveau du dessin.

C’est un autodidacte. Il aimait dessiner les animaux.

Il a vécu dans des conditions modestes : une enfance heureuse et sans histoire. Ses parents n’avaient pas beaucoup d’argent.

Comme en 1937, il passait son certificat d’études à Nouzonville, toute sa famille a déménagé.

Ses parents ont déménagé à Toulouse. Simon COCU garde des souvenirs moyens de son passage à Toulouse.

Il a montré ses dessins à un professeur des beaux-arts qui lui a donné quelques cours du soir.

Ses premières toiles étaient une prospection de Toulouse et un homme assis.

Il a eu son baccalauréat en 1934 avec un prix d’excellence.

Il revient en 1944 dans les Ardennes après la libération de Charleville-Mézières.

Chez lui se trouvent beaucoup d’avions car la guerre l’a marqué.

Il est devenu professeur en 1944 d’abord à Monthermé puis à Givet puis à Neufmanil.

Ce n’était pas un homme révolté. Il a accepté sa condition mais il avait un côté rebel.

Il a commencé  à peindre en 1950. Il a amené ses toiles à l’Union artistique des Ardennes pour les exposer.

Ces quatre toiles ont plu.

Il a travaillé à la Chapelle et il a continué à peindre des forêts

et des scènes de métallurgie.

 Il a trouvé un poste à Auboncourt-Vauzelles. Il a fait faire des collages aux enfants, un journal et ils ont participé à un concours de journal Franjeux et ils ont gagné !

Il a été à Damouzy. Pour le 11 novembre, il a refusé d’aller à la messe avec ses élèves avant de se réunir au monument aux morts. Il attendait seul devant le monument aux morts.

Il a quitté son poste et est retourné à Nouzonville. Il est devenu directeur adjoint. Il a fait baptisé le collège « Jean Rogissart ».

Il a exposé ses toiles à la médiathèque Voyelles à Charleville-Mézières.

 Il a peint 400 toiles et plus de la moitié se trouve chez des particuliers

Monsieur CARTON nous a montré beaucoup de photos de famille, de classe, ses premiers tableaux.

Il lui a consacré un livre qui est à la disposition du public.